Bonjour à tous, lorsque l’on parle poids, il est parfois difficile de s’y retrouver entre les dénominations de « poids santé », poids de forme », poids normal », « poids idéal ». Selon wikipédia : « Le poids idéal ou poids normal est le poids d'une personne présentant une corpulence considérée comme normale ou moyenne dans une société donnée.» et l’Organisation Mondiale de la Santé « définit la corpulence par un indice de masse corporelle compris entre 18,5 et 25 kilogrammes par mètre carré et est, selon ces critères, bornée par la maigreur et le surpoids.»
Il est intéressant de noter que le poids, au fil des années est devenu une norme sociale qui a progressivement « pris du poids » grâce à l’implication des médias. Le marché de la minceur est même devenu un enjeu économique majeur, preuve en est, le nombre impressionnant de pub à la télé sur des repas préparés qui nous font miroiter une silhouette de rêve.
Ainsi donc, notre identité de résumerait à un chiffre validé par une balance qui déciderait si on est « bien » ou pas.
L’apparence extérieure semble primordiale dans l’élaboration des stratégies de communication de nos relations humaines. Au sein de l’entreprise, par exemple, une personne dite « obèse » ou « trop maigre » sera volontiers jugée et ses compétences mises sur la balance.
Il y a quelques 2500 ans en arrière, Confucius assurait déjà : “Je n’ai pas encore vu un homme qui aimât la vertu autant qu’on aime une belle apparence.”
Ainsi donc, ce « satané » poids nous obnubile et nous confondons souvent « poids de forme » et « esthétisme » laissant ainsi germer l’idée qu’un corps bien fait, musclé, serait plus léger.
Pourtant si l’on compare le poids de la graisse à celui du muscle il est évident qu’un corps sec et musclé pèse plus lourd qu’un corps affiné avec quelques rondeurs.
Il est vrai que dans une société capitaliste, le chiffre se retrouve à tous les niveaux de notre vie, au moins dans les pensées et permet de calibrer la personne en face de nous : « Combien tu gagnes ? », « Ton appartement fait combien de m2 ? », « Tu as quel âge ? », « Ca fait combien de temps que vous êtes ensemble ? » et bien entendu « Combien pèses-tu ? » .
Il pourrait être plus intéressant pour mieux connaitre la personne en face de, par exemple, lui demander : « Fais-tu ce que tu as envie de faire dans la vie ? », « Ton lieu de vie te convient-il ? », « Te sens-tu en forme ? heureux ? », « L’harmonie règne t-elle dans ton couple ? », « As-tu de l’énergie ? ».
Il semble important de donner du sens à ce que l’on fait pour exister plutôt que de se focaliser sur des chiffres qui nous détermineraient.
Il est vrai que nous pouvons avoir, selon notre mode de vie, quelques kilos superflus et ceux là vont partir pour ne jamais plus revenir si nous le décidons et définissons clairement notre objectif en donnant un sens à celui-ci.
Pour déterminer ce qui est superflu, il suffit de sautiller, nu, devant une glace et, une fois le premier le fou-rire passé, de repérer ce qui bouge comme de la gelée. Là est le superflu.
Il ne reste plus qu’à fermer les yeux et se visualiser sans le superflu et rempli d’énergie. Quelques nouvelles habitudes judicieuses comme, noter sur un petit carnet tout ce que l’on mange, manger en conscience en posant fourchette et couteau entre chaque bouchée, mettre au moins trois couleurs différentes dans l’assiette en variant les plats chaque jour, boire de l’eau entre les repas et faire le maximum de déplacement à pieds, vont amorcer nos premiers pas sur le chemin d’une silhouette en adéquation avec notre bien-être.
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