Et si notre poids dépendait de la manière dont nous sommes venus au monde ?
Depuis 1975, le nombre de cas d’obésité a presque triplé dans le monde, avec, aujourd’hui, plus de 650 millions d’adultes considérés comme « obèses » (sourre OMS).
Chaque année le surpoids et l’obésité font 2,8 millions de morts.
En France, 17% des personnes adultes sont atteintes d’obésité.
Chez les enfants, 16% des garçons sont concernés et 18% des filles (étude Inserm).
Avec la méthode JIA© et les techniques adaptées à la gestion du poids, nous ouvrons le champ des possibles afin d’inhiber la sensation de faim, directement au niveau du cerveau et nous travaillons sur une définition précise de l’objectif qui va conduire la personne accompagnée sur le chemin de la réussite.
Une autre piste intéressante se situe au niveau du microbiote de la personne sujette à l’obésité. De récentes recherches ont établi que le microbiote des personnes obèses est différent de celui des personnes plus minces. Dans 30 % des cas, il serait également moins diversifié. A priori on ne sait pas vraiment pour quelles raisons le microbiote d’un individu est appauvri, mais des pistes sérieuses tendent à mettre en évidence un lien avec l’alimentation. Par exemple, chez la souris, un régime riche en graisses réduit la diversité des micro-organismes intestinaux (1).
Une théorie repose sur une étude publiée en 2016 dans la revue médicale « American journal of human biologie », selon laquelle les chercheurs ont émis l'hypothèse que les enfants sont exposés à des bactéries de stimulation immunitaire de la mère dans un accouchement par voie vaginale et qu'ils ne le sont pas lorsqu'ils sont nés par césarienne.
Ces bactéries vont coloniser l'intestin du nourrisson, et jouer un rôle important dans le développement de la fonction immunitaire et le métabolisme. Une mauvaise colonisation du microbiome intestinal pourrait conduire à l'obésité et ses maladies associées.
Forts de cette hypothèse, des chercheurs ont mené récemment une étude en double aveugle, en suivant 54 enfants obèses, âgés de 6 à 14 ans. L’accompagnement de leur obésité associait de manière classique un régime alimentaire et un programme d’exercices physiques.
Ces enfants ont été aléatoirement répartis en deux groupes :
- Un groupe de 30 enfants ayant reçu quotidiennement une gélule contenant des probiotiques (des bactéries Bifidobacterium longum, Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus) pendant 12 semaines ;
- Un groupe de 24 enfants ayant reçu un placebo sur la même durée.
Les résultats de cette étude ont montré que la consommation de probiotiques, par rapport au placebo, était associée à une diminution significative de :
- L’Indice de Masse Corporelle (IMC).
- Plusieurs paramètres métaboliques importants.
- Les marqueurs inflammatoires (témoins d’un éventuel état inflammatoire chronique, fréquent chez les personnes obèses).
- Les triglycérides (une catégorie de graisses, indicatrice du métabolisme lipidique).
- La glycémie à jeun, l’insuline et l’insulinorésistance (des caractéristiques fondamentales de l’équilibre glycémique).
Des suppléments nutritionnels à base de probiotiques pourraient ainsi favoriser la perte de poids chez les enfants obèses, mais aussi améliorer leur santé métabolique, à la fois sur le plan glucidique et lipidique.
Ces découvertes associées à l’accompagnement en Méthode JIA© vont pouvoir à coup sûr, aider les personnes que nous accompagnons à réaliser leur rêve. Vivre en harmonie avec leur nouvelle silhouette désirée.
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*source : (1) Lipides, microbiote, lipopolysaccharides et poids : quel lien ? ; R. Burcelin. ; Communication du 11 juin 2015 lors des 17e Entretiens de Nutrition de l’Institut Pasteur de Lille